Je me sens tellement conne.

Avant, quand je m'attachais à quelqu'un, un mec, je disais que je me sentais vide quand on n'était pas ensemble. Cela signifiait que je remettais ma vie entre ses mains, que sans lui je n'étais rien du tout, je ne pouvais pas vivre, c'était froid, gris, moche. Je l'ai dit à deux personnes.

Aujourd'hui, je suis avec toi et je pense que je tiens à toi. C'est même pas je pense. C'est je tiens à toi tout court. Même si tu ne sembles pas t'en rendre compte et que tu ne le sauras pas puisque je suis incapable d'exprimer ce genre de sentiment. Mais, mais je ne me sens pas vide. J'me sens pas pleine non plus, certes. Mais ce vide intersidéral n'est plus. Ne fait plus partie de moi. Disons que je ressens un creux quand tu n'es pas avec moi, mais que j'ai quand même quelque chose au fond de moi.

Ce creux me permet de me rendre compte que tu me manques, énormément, que j'aimerais que tu sois près de moi, que je voudrais mettre mon nez dans ton cou et ne jamais en sortir, que j'aimerais être dans tes bras -est-ce que tu sais que tu es le premier avec qui j'arrive à m'emboiter parfaitement quand tu passes ton bras autour de mes épaules assis sur le canapé, ou dans la voiture quand on part en tawa ?- mais ce creux me permet aussi de me rendre compte que je prend de la distance, que je m'autorise enfin à avoir une vie en dehors de mon petit ami. C'est un effort considérable.

Tu me manques.

Je sais pas c'est étrange. J'ai une drôle de sensation, comme si tu mettais de la distance entre nous. J'aime pas ce sentiment, j'aime pas penser que tu vas me quitter incessament sous peu. C'est peut-être qu'une idée, mais en tout cas elle est omniprésente dans ma tête depuis deux jours. Même notre façon de faire l'amour est différente. Même tes bisous sont bizarres. Et moi j'm'attache à toi (bien-sûr) même si je ne suis sure de rien (comme par hasard). Bref, j'sens encore les larmes monter à mes yeux. On avait dit pas de truc chiant, pas d'obligations, mais j'ai l'impression d'être que ça pour toi : une obligation. Et le pire, le pire dans tout ça, c'est que quand je commence à vraiment croire à cette idée débile, tu fais un geste, dis une parole, qui me remet dans le doute, parce que non quelqu'un qui veut quitter quelqu'un ne fait pas ce genre de choses.

Xel la névrosée bonjour.

Encore une fois, je décide de prendre ma vie en main. Ca ne sera pas la première ni la dernière.

On prend presque les mêmes et on r'commence.

Je croyais qu'on devait compter ses amis sur les doigts d'une main, toi tu étais le premier doigt, la personne que je citais tout de go sans même réfléchir. Aujourd'hui, je suis désolée de l'admettre, mais ce n'est vraiment pas toi que j'appellerais en premier si j'avais un soucis particulier. Je l'ai pourtant toujours fait auparavant. C'est peut-être la distance qui fait ça, le fait que j'habite si loin, qu'on se voit moins souvent. Ou alors peut-être aussi le fait que tu ai traité ma mère de pute à tout va devant moi. Je ne sais pas.

Donc on prend PRESQUE les mêmes, oui, et on r'commence, effectivement.

Y'en a qui sont apparus, y'en a qui avaient disparus et qui sont revenus, y'en a qui ont toujours été là, y'en a qui sont là depuis moins longtemps mais qui sont là quand même, y'en a qui sont là que de temps en temps..

J'suis heureuse. J'suis bien. J'suis entourée de gens qui me donnent le sourire et que j'ai envie de voir. Tout va bien.

Je ne suis rien que moi-même.

Techno addict.
Adepte du café / clope / twix.
Des envies de voyages.
Lectrice confirmée.
Photographie à ses heures perdues.
Galope devant des caissons le samedi soir.
Piercée / Tatouée.
Amoureuse (ou pas).

Je suis pleine de contradictions.
Impatiente mais patiente.
Envie d'être seule mais n'aime pas la solitude.

Je suis comme je suis.
Que cela vous (me) plaise ou non.